Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), au moins 550 personnes, dont des membres et des sympathisants du parti « National Unity Platform (NUP) », ont été arrêtées et placées en détention depuis le début de l’année. Parmi elles, plus de 300 ont été arrêtées depuis le début de la campagne électorale en septembre.
Bon nombre des personnes arrêtées sont toujours en détention et font l’objet d’accusations allant de la nuisance publique et la désobéissance à des ordres légitimes à l’agression, l’obstruction et l’incitation à la violence.
« Il est profondément regrettable que les campagnes électorales aient une fois de plus été marquées par des arrestations et des détentions arbitraires généralisées, par le recours à une force inutile ou disproportionnée contre l’opposition, ainsi que par des restrictions injustifiées à la liberté de la presse », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.
Tactiques répressives
Des forces de sécurité lourdement armées ont été déployées dans les lieux où le parti NUP doit organiser des rassemblements. La semaine dernière, elles auraient utilisé des balles réelles dans la ville orientale d’Iganga, tuant au moins une personne et en blessant au moins trois autres.
Elles ont également utilisé des gaz lacrymogènes, des fouets, des matraques, des canons à eau et des irritants chimiques, entre autres armes, pendant les rassemblements afin de disperser les partisans du NUP, blessant de nombreuses personnes.
« J’exhorte les autorités ougandaises à cesser d’utiliser ces tactiques répressives afin de permettre aux Ougandais d’exercer pleinement et pacifiquement leur droit de participer aux affaires publiques de leur pays le jour des élections et après celles-ci », a ajouté M. Türk.
Des dizaines d’autres partisans de l’opposition sont toujours en détention après avoir été arrêtés en raison de leurs activités politiques lors des dernières élections, il y a plus de quatre ans.
Détentions au secret
Les informations faisant état d’arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que de disparitions forcées, de tortures et d’autres mauvais traitements infligés à des partisans et militants de l’opposition ont augmenté de façon constante au cours de l’année écoulée, les forces de sécurité étant accusées d’utiliser des minibus banalisés, communément appelés « drones », pour transporter des personnes vers des lieux de détention non officiels, appelés « maisons sûres », où elles sont détenues au secret.
En mai, par exemple, le chef de l’armée a publié sur X qu’il détenait le garde du corps du leader du NUP dans son « sous-sol ». Suite au tollé général, le garde du corps a ensuite été présenté au tribunal, visiblement tremblant et montrant d’autres signes de torture physique.
Par ailleurs, cette répression n’épargne pas les médias. Au moins 32 journalistes et professionnels des médias ont été agressés ou ont vu leur matériel confisqué ou endommagé par des agents de sécurité lors d’une élection parlementaire partielle dans la circonscription de Kawempe North en mars.
En octobre, par exemple, des journalistes de « NTV Uganda » et du quotidien The Daily Monitor ont vu leur accréditation pour couvrir les travaux du Parlement retirée, apparemment en raison de leurs reportages critiques.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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