Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU a prévenu que ce bilan restait provisoire et pourrait s’alourdir dans les heures à venir. Ses équipes, appuyées par des partenaires humanitaires, ont été déployées pour évaluer les besoins et apporter une aide d’urgence aux sinistrés.
Entre autres personnels sur le terrain, les agents de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’empressaient d’apporter des soins de santé d’urgence aux blessés.
« L’OMS a réagi en quelques heures en fournissant des soins traumatologiques et des équipements de survie, et ses équipes sont déjà sur le terrain pour évaluer les besoins et travailler avec les autorités », a indiqué l’agence sur le réseau social X.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est pour sa part déclaré prêt à « soutenir les efforts d’intervention d’urgence pour aider les familles touchées par cette tragédie ».
Une région régulièrement frappée
Située à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, la chaîne de l’Hindou Kouch, qui traverse le nord et l’est du pays, est l’une des zones sismiques les plus actives du monde. L’Afghanistan subit ainsi de fréquents tremblements de terre, souvent dévastateurs pour des populations déjà fragilisées par la pauvreté et des décennies de guerre.
Le drame de Samangan intervient à peine deux mois après un autre séisme meurtrier : fin août, un tremblement de terre de magnitude 6 avait frappé les provinces orientales de Kounar, Laghman et Nangarhar, faisant plus de 2 200 morts, près de 4 000 blessés et détruisant environ 7 000 habitations, selon les autorités de facto à Kaboul.
Pour faire face aux conséquences de cette catastrophe, bureau des affaires humanitaires estime à plus de 111 millions de dollars les fonds nécessaires à la seule réponse humanitaire dans l’est du pays, où 220 000 personnes se trouvent en situation de « besoin aigu ». Le nouveau séisme dans la province de Samangan risque d’aggraver encore cette situation déjà dramatique.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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