Selon ce rapport, publié conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévalence de la sous-alimentation dans la région a diminué pour atteindre 6,4 % en 2024, contre 7,0 % en 2023.
Cela représente une amélioration significative. Ces progrès se traduisent par 25 millions de personnes qui ont échappé à la faim en seulement un an. En 2024 également, la prévalence de la sous-alimentation passant de 7,0 % l’année précédente à 6,4 %.
Malgré ces avancées notables, le document met en garde contre le caractère inégal des avancées. Près de 80 % des personnes souffrant de la faim dans la région Asie-Pacifique vivent en Asie du Sud. L’Asie du Sud comptait le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave dans la région, passant de 245,9 millions en 2015 à plus de 400 millions en 2021, puis diminuant à 343,5 millions en 2024.
Faim à géométrie variable
Mais la proportion diffère également dans les sous-régions. Par exemple, la prévalence de l’insécurité alimentaire modérée ou grave en Afghanistan en 2022-2024 était supérieure à 80 %. Dans le même temps, près de 40 % des populations de Kiribati, du Pakistan, du Cambodge et d’Iran étaient en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave.
Environ 25 à 35 % étaient confrontées à l’insécurité alimentaire au Népal, au Laos, aux Philippines, au Myanmar et à Palau.
La prévalence en 2022-2024 était d’environ 5 % au Japon, en Mongolie, en République de Corée, en Indonésie et en Thaïlande.
Ces inégalités font que dans l’ensemble, l’Asie et la région Pacifique représentent encore près de 40 % des personnes souffrant de la faim dans le monde, cela veut dire que quatre personnes sur dix souffrant de la faim dans le monde vivent en Asie et dans le Pacifique.
« En résumé, l’insécurité alimentaire grave s’est considérablement aggravée dans le monde entier entre 2015 et 2023, avec quelques signes d’amélioration marginale ou de stabilisation en 2024. L’Asie et le Pacifique reflètent cette tendance générale, en particulier l’Asie du Sud, qui affiche systématiquement le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave dans cette région », détaille le document.
Le double fardeau de la malnutrition
Par ailleurs, le rapport souligne que la faim n’est qu’une dimension du défi nutritionnel de la région. En 2024, près d’un quart (24,4 %) des enfants de moins de cinq ans souffraient d’un retard de croissance, l’Asie du Sud enregistrant la prévalence la plus élevée avec 31,4 %. La prévalence de l’émaciation infantile reste également alarmante, à 8,9 %, dépassant la moyenne mondiale et atteignant 13,6 % en Asie du Sud.
La région est confrontée à un double fardeau de malnutrition. Elle est confrontée à un fardeau important de maigreur, avec un taux de 8,9 %, supérieur à la moyenne mondiale de 6,6 %. L’Asie du Sud est l’épicentre, où 13,6 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de maigreur.
Dans le même temps, l’obésité chez les adultes continue d’augmenter, en particulier en Océanie, tandis que l’anémie touche 33,8 % des femmes âgées de 15 à 49 ans, ce qui représente un grave problème de santé publique avec des conséquences à long terme sur la santé maternelle et infantile, la productivité et le développement économique.
Une alimentation saine qui reste hors de portée
Sur un autre plan, le rapport révèle que le coût d’une alimentation saine en Asie et dans le Pacifique s’élevait en moyenne à 4,77 dollars par personne et par jour sur la base de la parité de pouvoir d’achat en 2024, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale.
Bien que la proportion de personnes incapables de se permettre une alimentation saine ait diminué, l’accessibilité financière reste un obstacle majeur. L’Asie du Sud continue de faire face au plus grand défi, avec 41,7 % de sa population incapable de se permettre une alimentation nutritive.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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