Ces cinq lauréats, qui œuvrent dans des domaines allant de la justice climatique au développement durable et à la protection des forêts, démontrent que des actions audacieuses peuvent entraîner de réels changements pour les populations et la planète.
« Alors que les effets mondiaux de la crise climatique s’intensifient, l’innovation et le leadership dans tous les secteurs de la société n’ont jamais été aussi essentiels », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
Le prix « Champions de la Terre » du PNUE, qui en est à sa 20ème édition, est la plus haute distinction environnementale des Nations Unies. Il récompense les leaders environnementaux qui apportent des solutions importantes dans leur domaine.
Cynthia Houniuhi, lauréate du prix des Champions de la Terre, est une militante pour la justice climatique originaire des Îles Salomon, cofondatrice et dirigeante de Pacific Islands Students Fighting Climate Change.
Les lauréats
Les « champions » de cette année, annoncés en marge de la septième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, s’attaquent à certains des défis les plus urgents de notre époque : la justice climatique, les émissions de méthane, le refroidissement durable, les bâtiments résilients et la conservation des forêts. Depuis 2005, cette dotation a récompensé 127 leaders dont la vision et le courage inspirent l’action mondiale.
Parmi les lauréats de cette année, l’ONG Pacific Islands Students Fighting Climate Change. Dirigée par des jeunes, elle a obtenu un avis historique de la Cour internationale de justice (CIJ) affirmant l’obligation légale des États de prévenir les dommages climatiques et de protéger les droits humains. Leur campagne est en train de remodeler le droit climatique mondial et de donner plus de pouvoir aux pays les plus vulnérables.
Supriya Sahu, lauréate du prix des Champions de la Terre, est reconnue pour son leadership novateur dans l’action climatique.
Une autre lauréate est Supriya Sahu, secrétaire générale adjointe du gouvernement de l’État indien du Tamil Nadu. Pionnière dans le domaine du refroidissement durable et de la restauration des écosystèmes, Mme Sahu a mis en place des initiatives qui ont permis de créer 2,5 millions d’emplois verts, d’étendre la couverture forestière et d’intégrer l’adaptation à la chaleur dans les infrastructures. Au total, ses actions de résilience climatique ont pu aider plus de 12 millions d’habitants.
La troisième lauréate est Mariam Issoufou, directrice et fondatrice de Mariam Issoufou Architects. Entre Niamey et Zurich, cette entrepreneure est la conceptrice du complexe communautaire Hikma au Niger, qui utilise le système de refroidissement passif pour rester jusqu’à 10 °C en dessous des températures extérieures, et cela sans climatisation. Son approche, ancrée dans les matériaux locaux et le patrimoine culturel, transforme la conception des bâtiments dans toute la région africaine du Sahel.
Le quatrième gagnant du prix onusien est Imazon, un institut de recherche brésilien combinant la science et des outils géospatiaux basés sur l’IA pour lutter contre la déforestation. Le travail d’Imazon a renforcé la gouvernance forestière, soutenu des milliers de procédures judiciaires et révélé l’ampleur de la déforestation illégale, entraînant de grands changements systémiques en Amazonie.
Cynthia Houniuhi, lauréate du prix des Champions de la Terre, est récompensée pour ses systèmes de surveillance forestière novateurs pour prévenir la déforestation en Amazonie.
Le cinquième lauréat, à titre posthume, est Manfredi Caltagirone. Ancien directeur de l’Observatoire international des émissions de méthane du PNUE, M. Caltagirone a défendu tout au long de sa vie la transparence et les mesures scientifiques en matière de méthane, influençant la première réglementation de l’Union européenne sur les émissions de méthane et façonnant les politiques énergétiques mondiales.
Manfredi Caltagirone, honoré à titre posthume pour sa création de l’Observatoire international des émissions de méthane.
Des enjeux faramineux
Le travail des lauréats de cette année se concentre spécifiquement sur la crise du changement climatique. Les experts affirment que la hausse temporaire des températures de 1,5 °C est maintenant inévitable, ce qui prouve que les promesses actuelles sont loin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de 2015.
À cela s’ajoutent les coûts d’adaptation climatique pour les pays en développement, qui pourraient atteindre 310 à 365 milliards de dollars par an d’ici à 2035, soit douze fois les niveaux de financement actuels.
Pourtant, les Champions de la Terre de cette année prouvent que l’action environnementale est possible et qu’elle peut avoir un réel impact. La réduction des émissions de méthane, la restauration des forêts, le refroidissement durable et les bâtiments résilients, et la justice climatique peuvent dès aujourd’hui ralentir le réchauffement climatique, sauver des vies, et alimenter des économies plus durables et solidaires.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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