Selon le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les mots « historique » et « point de repère » sont galvaudés, mais ils conviennent parfaitement pour décrire l’adoption, mardi dernier, de l’accord sur les pandémies.

« De même, votre approbation de la prochaine augmentation des contributions mises en recouvrement a constitué un vote de confiance dans votre OMS en cette période critique », a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Après plus de trois ans de négociations acharnées, un accord international historique sur la prévention et la lutte contre les pandémies a été adopté mardi 20 mai. Il devra toutefois être ratifié par 60 pays dans les prochaines années.

Le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, prononce le discours d’ouverture de la 156e session du Conseil exécutif.

Une victoire pour la santé publique et le multilatéralisme

« Cet accord est une victoire pour la santé publique, la science et l’action multilatérale. Il nous permettra, collectivement, de mieux protéger le monde contre les futures menaces de pandémie », s’est félicité le patron de l’OMS dans un communiqué.

Les Etats membres ont également approuvé mardi un plan mondial sur le climat. Parmi les principales avancées, ce plan doit aider les pays vulnérables à accéder au financement climatique pour augmenter la solidité de leur système de santé.

Il doit aussi rapprocher les acteurs de la santé avec ceux des branches qui provoquent de nombreuses conséquences sur la pollution de l’air. Les questions de santé doivent également mieux être associées au menu des discussions climatiques nationales et internationales.

Malgré ces avancées, le chef de l’OMS a admis le contexte incertain dans lequel s’est tenu le rendez-vous annuel de la santé mondiale à Genève. « C’est un monde incertain, un monde en proie à la guerre, à la pauvreté, à l’inégalité et à la division », a reconnu le Dr. Tedros.

Pollution atmosphérique

Au cours de la semaine écoulée, il indique avoir rencontré des ministres de la santé de près de 50 pays, dont beaucoup sont confrontés à de graves crises, comme Haïti, le Liban, la Palestine, la Sierra Leone, le Soudan, la Syrie et l’Ukraine. « Cela m’a rappelé l’immense souffrance de tant de personnes dans notre monde ».

Ces mots résonnent particulièrement forts surtout depuis l’annonce en janvier dernier du président américain, Donald Trump. Ce dernier a, en effet, annoncé sa volonté de désengager les Etats-Unis de cette agence onusienne basée à Genève.

Mais pour le chef de l’OMS, « s’il y a beaucoup de raisons de s’inquiéter, il y a aussi beaucoup de raisons d’espérer ».

Il a rappelé pêle-mêle ces « résolutions importantes » adoptées au bord du Lac Léman, notamment le « nouvel objectif visant à réduire de moitié les effets de la pollution atmosphérique sur la santé d’ici 2040 », la résolution pour un avenir sans plomb, le plan pour la nutrition des mères et des jeunes enfants, mais aussi le renforcement de la réglementation de la commercialisation numérique du lait maternisé et des aliments pour bébés.

Un engagement en faveur de la santé pour tous

Le Dr. Tedros a également salué l’adoption de la nouvelle stratégie mondiale pour la médecine traditionnelle et la résolution sur la santé pulmonaire et la santé rénale, sans oublier celles sur la santé numérique, la dracunculose, les maladies rares, les déficiences sensorielles, les maladies de la peau, le lien social et bien d’autres urgences sanitaires.

« Dans toutes ces résolutions, vous avez exprimé la volonté collective des nations du monde – les Nations Unies – de travailler ensemble à une approche commune de problèmes communs », a fait valoir le chef de l’OMS.

Une façon de souligner que si son agence est confrontée à de nombreux défis, les Etats membres ont également fait preuve « d’un soutien sans équivoque pour relever ces défis ». Ainsi, s’il y a « des conflits dans notre monde », l’Assemblée mondiale de la santé a montré qu’il y a aussi de la coopération.

« Oui, il y a des divisions, mais vous avez montré qu’il y a aussi de l’unité ; Oui, il y a des inégalités, mais vous avez montré un engagement en faveur de l’équité ; Oui, il y a des maladies, mais vous avez montré un engagement en faveur de la santé – de la santé pour tous », a conclu le chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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