D’après ce rapport du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), au moins 1.520 personnes ont été tuées et 609 blessées, pendant cette période, dans des violences armées, principalement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, suivie par les départements de l’Artibonite et du Centre.
Le rapport fait également état d’au moins 185 enlèvements et de 628 victimes de violences sexuelles au cours de la même période.
Violence des gangs
Selon l’ONU, les groupes criminels ont étendu et intensifié leurs attaques en dehors de la capitale Port-au-Prince, notamment dans le département du Centre et le Bas-Artibonite.
Les exactions commises par les groupes criminels ont représenté plus de 24 % des personnes tuées ou blessées au cours de la période considérée. Les membres de gangs ont continué de recourir aux meurtres, aux viols collectifs et aux enlèvements pour maintenir leur contrôle sur les populations vivant dans les zones sous leur influence. Des cas d’esclavage sexuel, d’exploitation sexuelle, de traite et d’exploitation d’enfants ont également été recensés.
La majorité des décès et des blessures recensés sont survenus lors d’opérations menées par les forces de sécurité contre des groupes criminels. Plus d’un tiers d’entre eux ont été causés par des frappes de drones explosifs.
Le rapport appelle le gouvernement haïtien, avec le soutien de la communauté internationale, à renforcer la lutte contre les gangs, dans le strict respect des droits humains et des normes relatives au recours à la force.
« Nous nous joignons à nos collègues pour exhorter la communauté internationale à soutenir le déploiement complet de la Mission multinationale d’appui à la sécurité et à intensifier la lutte contre le trafic d’armes », a dit le porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, lors d’un point de presse à New York. La Mission multinationale, qui est dirigée par le Kenya, n’est pas une mission onusienne.
Le personnel de l’OIM et un agent de la protection civile évaluent les besoins des personnes déplacées.
Déplacements en hausse
Par ailleurs, selon des données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 45.000 personnes ont été déplacées depuis juin dans les départements de l’Artibonite et du Centre, 55% d’entre elles étant des femmes.
Au total, près de 240.000 personnes sont désormais déplacées dans ces deux départements, la réponse humanitaire restant gravement sous-financée.
Malgré cela, l’agence des Nations Unies chargée des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA) et ses partenaires continuent de fournir de l’aide, plus de 12.600 personnes ayant bénéficié de services de santé sexuelle et reproductive et de lutte contre la violence basée sur le genre dans le pays au cours des deux derniers mois.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) appelle, pour sa part, à un soutien immédiat pour appuyer et élargir la réponse globale afin de protéger les plus vulnérables.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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