Guterres salue le cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan

La déclaration du chef de l’ONU, publiée samedi, est intervenue peu après l’annonce de la décision des deux pays de désamorcer une situation qui a suscité une vive inquiétude ces derniers jours.

La tension n’avait cessé de monter après qu’un groupe d’hommes armés a ouvert le feu sur des touristes en visite au Jammu-et-Cachemire le 22 avril, faisant au moins 26 morts et des dizaines de blessés. L’Inde et le Pakistan administrent tous deux des parties de la région himalayenne, mais revendiquent l’intégralité du territoire, théâtre de troubles depuis des décennies.

La semaine dernière, les craintes d’une confrontation militaire ouverte se sont accrues et l’ONU a exprimé sa profonde inquiétude face à la détérioration des relations entre les deux voisins d’Asie du Sud. M. Guterres a déclaré aux journalistes que les tensions étaient plus fortes que jamais depuis des années et a réitéré ses appels à la plus grande retenue.

Etape positive

Des témoignages de joie ont été rapportés en Inde et au Pakistan à l’annonce du cessez-le-feu, qui serait le fruit de négociations menées sous la médiation des États-Unis et a été annoncé par des représentants des trois pays sur les réseaux sociaux. Cependant, des escarmouches, notamment des attaques de drones, ont depuis été signalées.

Le Secrétaire général a salué l’accord de cessez-le-feu, le qualifiant d’étape positive vers la fin des hostilités actuelles et l’apaisement des tensions, et a déclaré espérer que l’accord « contribuera à une paix durable et favorisera un environnement propice au règlement de problèmes plus vastes et anciens entre les deux pays ».