Le choléra est une maladie qui affecte jusqu’à 4,3 millions de personnes par an, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle provoque des vomissements, des diarrhées sévères, des crampes musculaires et peut , s’avérer mortelle en l’absence de soins de réhydratation intensifs.
« Les enfants congolais ne devraient pas être aussi gravement touchés par une maladie pourtant totalement évitable », a déclaré John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC.
Des conséquences tragiques pour les enfants
En 2025, environ 15 000 des cas de choléra recensés dans le pays ont atteint des enfants. L’épidémie a entre-autre gravement perturbé leur scolarité, et les a contraint à assister à la souffrance ou à la perte de membres de leur famille, constate l’UNICEF.
Dans l’un des cas les plus tragiques, 16 des 62 enfants qui vivaient dans un foyer collectif de Kinshasa sont décédés quelques jours après que la maladie ait ravagé l’orphelinat.
Les deux tiers des provinces de la RDC sont actuellement touchées par l’épidémie, dont la capitale, Kinshasa.
Une épidémie aux causes multiples
Le manque de sensibilisation à la maladie et les retards dans la prise en charge médicale contribuent à des taux de mortalité exceptionnellement élevés.
De surcroît, la persistance des conflits, provoquant des déplacements de population dans l’est du pays, limitent l’accès aux services de santé.
À cela s’ajoutent des événements climatiques extrêmes, tels que de fortes pluies et des inondations, qui endommagent les infrastructures d’eau et d’assainissement. Entre 2024 et 2025, seulement 43 % de la population a bénéficié d’un accès à l’eau potable, soit le taux le plus bas d’Afrique, et à peine 15 % ont accès à un assainissement de base.
Enfin, l’urbanisation rapide et non planifiée dans le pays, a engendré des villes surpeuplées et des systèmes d’eau et d’hygiène saturés.
Un appel urgent à agir
Le gouvernement de la RDC a élaboré un plan national d’élimination du choléra, doté d’un budget prévisionnel de 192 millions de dollars. Cependant, ce plan est largement sous-financé, et l’évaluation à mi-parcours, réalisée en mai 2025, préconise un renforcement des investissements et une coordination multisectorielle.
L’UNICEF, quant à lui, « encourage ses partenaires gouvernementaux à accroître leurs investissements dans l’eau, l’assainissement, l’hygiène et les services de santé, notamment dans les zones les plus touchées par le choléra, afin de mieux protéger la santé et le bien-être des familles et des enfants congolais », déclare John Agbor.
L’agence de l’ONU pour les défense des enfants œuvre dans de multiples secteurs pour prévenir le choléra et y répondre, comme en soutenant les équipes d’intervention rapide, des mesures de sensibilisation ou encore les centres hospitaliers de traitement du choléra. Et cela porte ses fruits : grâce aux initiatives de mobilisation communautaire soutenues par l’UNICEF, plus de 13,5 millions de personnes à travers le pays ont été informées, entre janvier et octobre 2025, des moyens de prévenir le choléra et d’y réagir.
L’agence met cependant en garde contre le manque de fonds prévus pour 2026. « Sans fonds supplémentaires et sans action coordonnée, de nombreuses vies pourraient être perdues », a prévenu M. Agbor. L’UNICEF a besoin d’environ 6 millions de dollars de plus l’an prochain pour assurer le financement adéquat de ses équipes d’intervention rapide en RDC.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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