L’exposition « Vies partagées, avenir partagé » présente des témoignages en provenance de près de 200 pays et reflète l’évolution de l’esprit et de la mission de l’ONU au fil du temps.
De l’aide humanitaire à l’éducation, en passant par le développement et le développement durable, elle présente des témoignages de personnes et de communautés dont la vie a été transformée par la mission de l’ONU.
Voici quelques-unes de leurs réflexions personnelles.
Mariam rêve du retour des écoles de l’UNRWA
Mariam, du Territoire palestinien occupé.
Avant le conflit en cours, l’UNRWA, l’agence des Nations Unies qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, gérait des écoles dans toute la bande de Gaza, dispensant une éducation à environ 300.000 enfants.
« Les écoles des Nations Unies que nous fréquentions nous manquent. Je veux que la vie redevienne comme avant », déclare Mariam, une jeune fille scolarisée dans une école de l’agence onusienne avant la guerre.
Aujourd’hui, l’UNRWA, en coopération avec d’autres agences des Nations Unies et ses partenaires, fournit une aide vitale face à cette crise humanitaire dévastatrice dans l’enclave palestinienne.
Radwa, réfugiée soudanaise, aide les autres
Des milliers des Soudanais continuent de fuir leur pays vers le Tchad.
Depuis le déclenchement de la guerre au Soudan en avril 2023, près de 12 millions de personnes ont été déplacées de force à l’intérieur et à l’extérieur du pays, dont 878.000 ont fui vers le Tchad voisin.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) leur fournit un abri, de la nourriture, des soins médicaux et une éducation, ainsi qu’une réinstallation en toute sécurité depuis les zones frontalières dangereuses.
Parmi ces réfugiés, Radwa a fui le Soudan pour le Tchad. Combinant ses compétences entrepreneuriales avec l’aide financière du HCR, elle a créé une petite boulangerie à domicile dans le camp de Farchana.
« J’aime aider les autres, car tout le monde a besoin de soutien. C’est pourquoi je soutiens d’autres femmes réfugiées afin que nous puissions grandir ensemble et que personne ne soit laissé pour compte. Il est important de soutenir nos frères et sœurs pour les aider à guérir », dit-elle.
Une jeune Yéménite échappe au mariage précoce grâce à l’ONU
Afaf, jeune yéménite qui a échappé au mariage forcé.
À quinze ans, Afaf était confrontée à un choix impossible pour aider sa famille : trouver un emploi ou épouser un homme âgé de 40 ans.
« À 15 ans, on m’a poussée à me marier, mais l’ONU m’a aidée à m’en sortir », raconte-t-elle.
Dans un « espace sécurisé » soutenu par l’agence des Nations Unies chargée des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA), elle a bénéficié d’un accompagnement et d’une formation. Le mariage a finalement été annulé.
Femme pompier au Liban : affronter le danger avec du matériel de l’ONU
Layal, une femme pompier du Liban.
Dans le cadre de ses programmes d’intervention d’urgence, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a fourni du matériel essentiel aux pompiers de Beyrouth, capitale du Liban, améliorant ainsi la sécurité et l’efficacité de leurs missions.
« Le nouvel équipement fourni par l’ONU améliore considérablement notre sécurité et notre préparation », estime Layal, femme pompier.
De la drogue aux champs de choux
Zahoor, agriculteur afghan.
Avec le soutien de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Zahoor, agriculteur, et des milliers d’autres Afghans sont passés de la culture de l’opium à des cultures légales, transformant leurs terres en source d’espoir et de revenus durables, contribuant ainsi à un monde plus sûr, sans drogue.
« Avec le soutien de l’ONU, je suis passé de la culture de l’opium à la culture du chou. J’ai reçu une formation en agriculture moderne et des pesticides pour protéger mes cultures », explique Zahoor.
Des parcs éco-industriels pour une production durable
Liudmyla, responsable d’un parc éco-industriel, en Ukraine.
Les parcs éco-industriels rassemblent les entreprises pour améliorer leurs performances et leur durabilité. Le Programme mondial des parcs éco-industriels de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) soutient ces parcs en Ukraine en leur apportant un soutien politique, un renforcement des capacités et une assistance technique.
« Depuis 2020, nous coopérons activement avec l’ONU sur des projets d’économie d’énergie, ce qui nous a permis de réduire notre consommation de gaz et d’électricité et d’évoluer vers une production plus économe en énergie », souligne Liudmyla, responsable d’un parc éco-industriel en Ukraine.
Solutions innovantes pour l’eau en Malaisie
Rabiah travaille à l’Autorité portuaire de Johor, qui s’est associée à la CNUCED pour concevoir et mettre en œuvre un système d’économie d’eau.
Rabiah travaille à l’Autorité portuaire de Johor, en Malaisie, qui s’est associée à ONU Commerce et développement (CNUCED) pour concevoir et mettre en œuvre un système d’économie d’eau.
Le Réseau de gestion portuaire de la CNUCED promeut les bonnes pratiques, soutient la coopération Sud-Sud et favorise la réalisation des Objectifs de développement durable.
« Avec le soutien des Nations Unies, nous avons mis en œuvre une solution qui permet d’économiser 10 millions de litres d’eau douce chaque année », déclare Rabiah.
L’exposition sera également présentée dans différents lieux à travers le monde et est accessible en ligne.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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