L’intervention du PAM, qui couvre le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigéria, a donné la priorité aux communautés confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, notamment celles touchées par les conflits, les catastrophes naturelles et les déplacements forcés.
Cette intervention, financée par la Direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire de l’UE, intervient à un moment où les fonds humanitaires sont en forte baisse, alors que 52 millions de personnes, soit près de 12 % de la population de la région, devraient souffrir de la faim aiguë pendant la période de soudure, qui s’étend de juin à août.
Transferts monétaires et distributions de denrées alimentaires
Malgré les importantes difficultés d’accès et de logistique dans la région, le PAM et ses partenaires ont fait preuve d’agilité opérationnelle et d’engagement en venant en aide à 3,3 millions de personnes grâce à une combinaison de transferts monétaires et de distributions de denrées alimentaires, ainsi qu’à un soutien nutritionnel spécialisé pour les enfants de moins de deux ans.
Au Burkina Faso, par exemple, plus de 221 000 personnes, dont 124 800 déplacés internes, ont reçu une aide alimentaire vitale. Ce soutien a permis à 86 % des familles d’éviter de recourir à des stratégies d’adaptation à la crise, comme sauter des repas, vendre des biens de première nécessité ou déscolariser leurs enfants. En conséquence, 60 % des familles ont obtenu des scores de consommation alimentaire acceptables, contre seulement 13 % avant l’intervention du PAM en juin 2025.
Au Cameroun, le financement de l’UE a joué un rôle crucial : une intervention ciblée pendant la saison de soudure a permis d’aider 58 700 personnes, dont 57 % de femmes, grâce à des transferts monétaires et à la distribution de 159 tonnes de denrées alimentaires. Ces transferts en espèces ont non seulement permis de répondre à des besoins alimentaires urgents, mais ils ont également stimulé les marchés locaux, renforçant ainsi la résilience des communautés.
Au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Nigéria, le PAM a pu intervenir rapidement et de manière flexible pour apporter une aide immédiate aux réfugiés, aux rapatriés, aux communautés d’accueil et aux personnes nouvellement déplacées, en leur fournissant notamment de la nourriture dans les 72 heures suivant leur déplacement.
Les populations vulnérables de Morolaba, au Burkina Faso, reçoivent une aide alimentaire d’urgence par voie aérienne (photo d’archives).
Apporter de l’espoir et de la stabilité
« L’ampleur de la faim en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale cette année est sans précédent. Grâce au soutien indéfectible de l’UE et de ses partenaires, le PAM a pu venir en aide à des millions de personnes au bord de la famine, en leur apportant non seulement de la nourriture, mais aussi de l’espoir et de la stabilité aux communautés en crise », a déclaré Margot van der Velden, directrice régionale du PAM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
L’insécurité alimentaire et la malnutrition en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale sont principalement dues aux conflits, aux déplacements de population, aux conditions météorologiques extrêmes, à l’instabilité économique et aux prix élevés des denrées alimentaires. Ces facteurs compromettent la capacité des populations à se nourrir.
Les personnes déplacées de force sont les plus touchées par la faim aiguë, car elles ont été coupées de leurs fermes et de leurs pâturages. Plus de 11 millions de personnes sont déplacées de force dans la région, dont 3,1 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile, et 8,2 millions de personne déplacées internes dans le Sahel central, le bassin du lac Tchad et la République centrafricaine.
Partenariat historique
- L’UE est l’un des partenaires historiques du PAM.
- Elle contribue non seulement à faire face aux crises alimentaires et nutritionnelles, mais aussi à soutenir l’analyse géospatiale de la sécurité alimentaire menée par le PAM dans la région.
- Elle fournit en effet des données fiables, économiques et actualisées qui alimentent les systèmes d’alerte précoce, les évaluations de la vulnérabilité, ainsi que le ciblage et la hiérarchisation des interventions humanitaires et de développement.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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