Le but de cette réunion, notamment pour les pays membres présents, comme l’Italie, la Finlande, le Qatar, la Sierra Leone ou le Guyana, était de présenter leurs actions dans ce domaine et leurs programmes pour les prochaines années.

Les agences onusiennes, quant à elles, ont rappelé l’importante place des jeunes dans la prise de décisions : « Lorsque les jeunes participent réellement à la consolidation de la paix, celle-ci devient plus inclusive, plus légitime et plus durable », a affirmé Elizabeth Spehar, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies à la consolidation de la paix.

« Le succès de cette résolution dépend d’un engagement politique renouvelé. Il faut définir à quelle échelle il faut agir pour être à la hauteur des ambitions et s’engager dans une voie concrète pour tenir compte des priorités de la plus grande population de jeunes de l’histoire de l’humanité », a déclaré Pio Smith, Directeur exécutif adjoint de l’agence des Nations Unies chargée des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA).

Nila Ibrahimi est une jeune militante et une défenseure des droits des filles afghanes et des jeunes déplacés.

Un plaidoyer pour la jeunesse afghane

L’une des jeunes leaders pour le développement durable, Nila Ibrahimi, a raconté une histoire poignante au sujet de son pays d’origine, l’Afghanistan. « La jeunesse, la paix et la sécurité sont des mots qui peuvent sembler très formels et politiques. Mais pour moi, ils ont un poids important », a-t-elle déclaré.

Nila avait 14 ans lorsque son pays est tombé sous l’emprise des Talibans, en août 2021. Elle a fui et défend depuis trois ans le droit de la jeunesse afghane, au Canada. Elle a déploré que les jeunes, hommes comme femmes, soient pris pour cibles, alors que le pays était en plein essor.

Pour la jeune défenseure des droits humains, la clé est de parler de ces histoires tues, et d’inspirer les jeunes d’Afghanistan à agir, et à prendre connaissance de ce qu’est vraiment la paix : un droit fondamental pour tous. « Et même si cela parait plus dur que jamais », a-t-elle conclu, « abandonner cette vision [de la paix et de la sécurité] est un privilège que nous n’avons pas ».

UN News/Michelle Ghazaryan

Adelin Pierre est un jeune militant écologiste et artisan de la paix originaire d’Haïti.

Les jeunes face aux aléas climatiques

Adelin Pierre est militant écologiste haïtien, fort de plus de huit ans d’expérience dans les domaines des politiques climatiques, de l’eau et de l’assainissement, ainsi que du développement mené par les jeunes.

En 2020, il a co-fondé le Parlement haïtien de la jeunesse pour l’eau et l’assainissement. Dans cette structure, Adelin prévient les risques liés aux inondations et aux ouragans, et touche un grand nombre de personnes vivant sur les côtes ou au bord des rivières de la nation insulaire.

Présent lors des discussions de ce lundi, le jeune activiste plaide pour une action coordonnée et efficace des jeunes à échelle locale, et se dit « optimiste » concernant la place des jeunes face aux défis climatiques.

Au micro d’ONU Info, avant de se rendre à la réunion, Adelin a partagé sa vision du militantisme, ses actions et ses conseils pour les jeunes auditeurs.

Les droits des jeunes filles au coeur des discussions

Une autre jeune militante pour la paix, Sophia Dianne, a alerté sur les droits fragiles des femmes dans la région de l’Asie-Pacifique. Coordinatrice au sein du Programme mondial des femmes artisanes de la paix dans cette région, elle qualifie la résolution 2250 de « visionnaire, mais inachevée ».

Face aux participants de la réunion, elle a demandé qui est vraiment responsable de la paix et de la sécurité.

Selon elle, chaque jeune a un rôle important à jouer pour défendre cette cause. Elle propose trois actions concrètes : créer des centres de coordination pour les jeunes femmes leaders, financer plus d’organisations gérées par des jeunes femmes, et instaurer des normes de protection spécifiques aux programmes de consolidation de la paix.

La jeune activiste appelle à une action immédiate pour les jeunes vivant dans des conditions précaires, ou dans des camps de réfugiés, comme la communauté des Rohingyas vivant à Cox’s Bazar, au Bangladesh. 

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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