L’appel demande une injection urgente de fonds pour des activités visant à soutenir les personnes vulnérables dans les zones les plus touchées, à savoir Rakhine, Chin, Magway, Sagaing et Kachin.

L’appel cible les personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire ou de malnutrition, les personnes déplacées vivant dans des camps, les apatrides, les femmes, les enfants et les personnes handicapées

« Il s’agit d’une catastrophe humanitaire dans l’une des régions les plus pauvres du pays, où les besoins préexistants sont importants, et nous avons besoin que les donateurs s’investissent pour soutenir des distributions à grande échelle aux plus vulnérables avant les pluies », a déclaré Ramanathan Balakrishnan, Coordinateur résident et humanitaire par intérim de l’ONU pour le Myanmar.

L’ONU a donné le coup d’envoi de la réponse au cyclone avec une allocation de 10 millions de dollars du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF). Mais selon le Coordinateur humanitaire par intérim de l’ONU, les agences sur le terrain ont besoin de beaucoup plus.

« J’exhorte la communauté internationale à se mobiliser pour soutenir notre réponse à cette crise dévastatrice qui vient s’ajouter à une autre crise », a insisté Balakrishnan, depuis Yangon, lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève.

L’appel éclair comprend une combinaison de 211 millions de dollars d’activités prioritaires du plan d’intervention humanitaire 2023 du Myanmar qui sont réorientées pour soutenir la réponse au cyclone dans les zones touchées. Plus de 122 millions de dollars sont également prévus pour des activités supplémentaires ou un soutien aux personnes nouvellement touchées par cette catastrophe.

Distribution de nourriture par le PAM aux personnes touchées par le cyclone Mocha dans l’État de Rakhine, au Myanmar.

Des centaines de milliers de personnes sans toit avant la mousson

Cette tempête a dévasté les zones côtières, laissant des centaines de milliers de personnes déjà vulnérables sans toit, à l’approche de la mousson.

« Je suis désolé de dire que cette image est bien pire que prévu.  Pratiquement aucun bâtiment n’a échappé aux dégâts dans les zones les plus touchées, le long de la côte entre Sittwe et Rathedaung, dans l’État de Rakhine », a ajouté M. Balakrishnan.

Des maisons, des camps, des écoles, des dispensaires et des ponts ont été détruits par le cyclone, qui en « l’un des cyclones les plus violents à avoir jamais frappé le pays ». Selon l’ONU, la catastrophe a laissé des centaines de milliers de personnes déjà vulnérables sans toit au-dessus de leur tête alors que la mousson approche.

Les 1,6 million de personnes identifiées pour recevoir une aide dans le cadre de cet appel comprennent celles qui ont perdu leur maison, celles qui n’ont pas accès aux services de santé et à l’eau potable.

L’appel cible les personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire ou de malnutrition, les personnes déplacées vivant dans des camps, les apatrides, les femmes, les enfants et les personnes handicapées.

Sur le terrain, les agences humanitaires onusiennes se sont engagées « dans une course contre la montre pour fournir aux populations des abris sûrs dans toutes les communautés touchées et empêcher la propagation des maladies transmises par l’eau ». « Et pour sauver des vies, nous avons besoin du soutien financier généreux de la communauté internationale », a plaidé le Coordinateur résident.

Une route bloquée par des débris après le passage du cyclone Mocha, à Sittwe, dans l’Etat de Rakhine, au Myanmar.

Les régions du nord-ouest et du nord-est touchées par le conflit sont lourdement affectées

Le cyclone extrêmement violent Mocha a traversé la côte de l’État de Rakhine il y a un peu plus d’une semaine, avant de s’enfoncer dans les terres, provoquant des inondations, des glissements de terrain et des vents violents.

Le cyclone a enregistré des vitesses de vent de plus de 250 km/h lorsqu’il s’est approché de la côte de Rakhine, ce qui en fait l’un des cyclones les plus violents à avoir jamais frappé le pays.

« Dans la capitale de l’État de Rakhine, Sittwe, presque aucune maison n’a été épargnée et les camps de déplacés situés sur la trajectoire du cyclone ont été réduits en miettes. Les personnes touchées risquent de connaître une longue et pénible saison de mousson si nous ne parvenons pas à mobiliser les ressources nécessaires à l’acheminement de fournitures vitales », a fait valoir M. Balakrishnan.

Ce cyclone a frappé l’une des régions les plus pauvres du pays, où les besoins préexistants étaient déjà importants, rendant ces communautés extrêmement vulnérables, signale l’ONU.

L’interruption des moyens de subsistance, notamment de l’agriculture et de la pêche, va également ajouter à la détresse de nombreuses personnes.

Les régions du nord-ouest et du nord-est du Myanmar touchées par le conflit ont également été lourdement affectées par les inondations et ont besoin d’une aide d’urgence.

« Les partenaires humanitaires ayant accès aux populations touchées se sont préparés à fournir une aide cruciale et vitale », a conclu M. Balakrishnan.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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