Le texte, encore en discussion et susceptible d’être modifié, porte sur l’assistance technique, la demande d’intervention militaire internationale et le renforcement des capacités afin d’améliorer la situation des droits de l’homme en Haïti, a précisé Pascal Sim, Chargé des médias du secrétariat du Conseil des droits de l’homme, relevant que la résolution note l’importance « d’éradiquer les gangs armés à Haïti et leurs effets néfastes sur la réalisation et la jouissance des droits de l’homme par le peuple haïtien ».

Parmi la quarantaine de projets de résolution qui seront soumis au vote par le Conseil les 3 et 4 avril prochain, le texte sur Haïti demande donc au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de nommer, pour une période d’un an renouvelable, un expert indépendant ou une experte indépendante ayant pour mandat de surveiller la situation des droits de l’homme en Haïti. Cet expert ou experte aura pour rôle de conseiller le gouvernement haïtien sur ses efforts pour le respect des droits de l’homme, et de fournir conseils et assistance technique.

Il prie le Haut-Commissaire de lui présenter, dans le cadre d’un dialogue interactif avec la participation de l’expert indépendant ou l’experte indépendante, un rapport intermédiaire sur la situation des droits de l’homme en Haïti à sa cinquante-quatrième session et un rapport complet sur la question à sa cinquante-cinquième session.

Des gangs contrôlent la majeure partie de Port-au-Prince

Ce projet de résolution est toujours en négociation entre Port-au-Prince et ses partenaires du Conseil. « Cette version « draft » peut être amenée à être modifié en raison des négociations en cours ».

Et la résolution, si elle est adoptée, invitera également les États membres de l’ONU à répondre à la demande d’intervention militaire internationale formulée par Haïti pour l’aider dans son conflit avec les gangs. Elle demande ainsi au Haut-Commissariat de fournir une assistance technique et un appui au renforcement des capacités de la justice et des forces de sécurité haïtiennes pour leur permettre de poursuivre leurs stratégies visant à éradiquer les gangs armés.

Le document admet que malgré les efforts de ses forces de sécurité, Port-au-Prince ne dispose ni des capacités techniques ni des ressources nécessaires pour éradiquer les gangs armés de son territoire et y consolider ses progrès en matière des droits de l’homme,

Dans le même temps, le texte proposé par le gouvernement haïtien, admet que les gangs « contrôlent la majeure partie de la capitale, Port-au-Prince, et de plusieurs autres villes ». Une situation qui a entraîné « une pénurie des produits de première nécessité et de soins médicaux, met en échec les efforts du gouvernement haïtien en matière des droits de l’homme ».

Depuis le début de l’année, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a enregistré au moins 531 meurtres et 277 enlèvements dans le cadre d’incidents liés aux gangs, principalement à Port-au-Prince. Cette vague de terreur a contraint quelque 160.000 personnes à fuir leur domicile.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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